Les épreuves, malheurs et souffrances ordinaires, sont le lot de toute existence.
Être résilient, c’est commencer par admettre qu’il existe chez nous, des ressources, parfois même insoupçonnées, qui vont nous permettre de faire face, de se relever et de continuer à vivre. Autrement dit, pour être résilient, il faut d’abord croire en soi et en ses capacités à rebondir.
Quand on vit un drame ou une épreuve, on se pose souvent des questions qui ne nous emmènent pas au bon endroit. Des questions comme : « pourquoi moi ? » « Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça » et ainsi de suite. Ce sont des questions naturelles suite à une réaction de désarroi, mais elles peuvent t’emmener dans un cul-de-sac.
À la place de ces questions stériles, il vaux mieux se poser des questions plus constructives comme : est-ce que j’ai déjà vécu ce type de situation et si oui, qu’est ce que j’ai mis en place et qui m’a aidé à m’en sortir ? Qu’est-ce que je décide de faire de ma vie maintenant ? Quelle direction ai-je envie de lui donner ?
En fait, il est important de comprendre que la résilience est versatile et irrégulière. On peux être résilient sur un sujet et pas sur un autre. On peux surmonter une lourde épreuve, mais pas une seconde fois. D’où l’importance de toujours se poser les bonnes questions pour avancer plus facilement dans la vie.
Mais la résilience est un phénomène complexe qui ne se construit pas seulement de l’intérieur.
Aussi, l’autre élément fondateur de la résilience est la qualité́ du réseau de contacts que tu vas mettre en place avec ta famille, tes amis, tes voisins et ta communauté de manière générale. Ce soutien va te permettre de trouver une oreille bienveillante lors de tes moments de souffrance, de remédier à tes défaillances personnelles lorsque tes ressources internes s’épuisent et de t’insuffler une part d’énergie nécessaire pour te reconstruire.
Ainsi tu l’auras compris, la solitude et l’isolement sont les meilleurs moyens d’empêcher la résilience.